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La contrefaçon logicielle
Licence Creative Common by SA
Article mis en ligne le 23 juin 2019
dernière modification le 24 juin 2019

par Matthieu Giroux

Peu comprennent comment fonctionne la contrefaçon logicielle. Une copie informatique d’un original est identique et l’informatique permet d’automatiser. Donc quiconque connaissant l’informatique peut créer une copie logicielle d’un logiciel en série.

Pour aller plus loin, on s’aperçoit aussi que les logiciels privatifs sont créés essentiellement à partir de sources partagées dites libres. On dit que les logiciels privatifs, pour lesquels Richard Stallman indique régulièrement qu’ils enlèvent des droits parce que l’on cache les sources, afin de les améliorer certes, sont conçus pour que ça rapporte d’une manière ou d’une autre, alors que les sources partagées actuelles vous permettent d’avoir 80 % des logiciels dits privatifs.

Donc la contrefaçon logicielle relève plus de la fainéantise ou de la désinformation, au mieux elle relève de la performance. Ainsi, si vous expliquez à un enfant comment on crée un logiciel, celui-ci s’apercevra que seuls les logiciels dont a besoin une entreprise nécessitent un paiement permettant garantie, puisqu’il constatera que les logiciels libres couvrent ce dont ont besoin les particuliers.

Seulement, beaucoup d’entrepreneurs qui achètent des logiciels croient qu’une licence privative serait morale, ce qui est loin d’être le cas. En effet, il y a d’abord le principe de la copie qui demande à vérifier d’où vient le logiciel, alors que la licence privative empêche de savoir cela.

Mais ça ne s’arrête pas là. Beaucoup de licences privatives indiquent que vous perdez des droits avec le logiciel que vous achetez ou qu’on vous donne aussi. Il n’y a aucune garantie de pérennité sur les logiciels privatifs si vous n’êtes pas en contact direct avec l’entreprise qui crée le logiciel. Par contre un éditeur pourra négocier une garantie si vous la demandez.

La garantie la plus cruciale est de pouvoir continuer à utiliser le logiciel. Seul le partage des sources permet cela. Ainsi la contrefaçon logicielle nécessite bien plus qu’une comparaison avec des produits industriels. En effet, un logiciel est un service, pas une industrie.

Une industrie produit en série des articles, ce qui peut être fait avec un ordinateur pour le logiciel. Pourtant, personne n’indique qu’il est un industriel quand il possède un ordinateur. Un logiciel n’agit en réalité de façon industrielle qu’avec des produits matériels.

Un logiciel peut être diffusé à la vitesse de la lumière partout dans le monde. Donc le logiciel n’est pas comparable à une industrie, nécessitant du temps pour concevoir quelque chose de matériel.

Un logiciel permet surtout de créer des industries rapidement, de gérer à la vitesse de la lumière partout dans le monde. Ainsi beaucoup de créateurs savent qu’il ne faut aucunement parler de leur idée industrielle tant qu’elle n’est pas produite.

Par contre, il est très facile pour une entreprise de logiciel de s’approprier les sources d’un logiciel. Plus elle gère partout dans le monde, plus c’est facile d’ailleurs. Il est même facile pour cette entreprise de préparer l’appropriation de logiciels grâce au privatif. En effet, le seul moyen de vérifier qui a contrefait des sources est de comparer certaines parties de l’ensemble des logiciels avec ce qu’on a fait. Seulement, il faut avoir le logiciel pour faire cela, donc l’acheter ou le pirater. Une entreprise qui gère partout dans le monde peut facilement empêcher le piratage de son logiciel. Donc si votre logiciel a une forte valeur monétaire, vous pouvez vous dire qu’il faudra beaucoup d’argent pour vérifier s’il a été copié, ce que vous ne ferez donc pas.

Le seul moyen actuel pour faire respecter une licence d’un logiciel libre est le contrat. Donc votre logiciel libre ne vous rapportera pas sur la copie mais sur le service, puisque vous obtiendrez le contrat par un service. La démarche est la même pour le logiciel privatif de PME avec le piratage, le piratage des sources d’une PME étant accessible.

Si vous voyez qu’il n’y a aucun intérêt monétaire à créer du logiciel libre actuellement, vous pouvez aussi constater que pour les PME il est aussi très difficile de perdurer avec seulement du logiciel privatif. Donc il est intéressant pour les PME concurrentes de partager leur logiciel libre de gestion d’entreprise, au lieu de payer chacune un logiciel privatif pouvant être abandonné à tout moment.

La création d’un logiciel ne relève donc plus de la trouvaille actuellement, mais de la possibilité de développement maximal avec peu de coup, nécessitant le respect des concurrents. Les PME ont cet esprit.

Les grosses entreprises de logiciel ont par contre intérêt au chacun pour soi pour atteindre un maximum de gains monétaires. En effet, on parle d’industrie du logiciel parce ces grosses entreprises peuvent gérer des industries avec les logiciels privatifs qu’elles possèdent, même s’ils sont gratuits. Une information sur une entreprise peut en effet aller contre cette entreprise.

L’informatique signifie information électronique, sachant que le logiciel informatique permet d’avoir cette information. Donc un pays qui ne possède pas son informatique ou son réseau national de communication sera dépendant du pays qui possède cette informatique ou ce réseau, les entreprises du pays devant utiliser ce réseau.

Le logiciel permet donc un développement rapide des industries. Seulement, le réseau d’information du pays permettra de posséder les industries. Si le pays possède son matériel informatique et permet des logiciels libres permettant aux entreprises de développer ses entreprises, celui-ci possédera ses entreprises. Dans l’autre cas, la possession des entreprises relèvera de celui qui possède les informations du pays.

Il est donc primordial pour un pays de posséder des serveurs d’informations dans ses terres, suffisamment libres grâce aux corporations ou fondations, pour permettre l’association des entreprises permettant développement, puis de posséder l’électronique après avoir acquis les logiciels grâce aux logiciels libres et aux serveurs d’informations locaux.