Accueil > Licences Libres > Les licences libres sont plus efficaces que l’argent

Les licences libres sont plus efficaces que l’argent

Licence Creative Common by SA

samedi 8 septembre 2018, par Matthieu Giroux

Henry Charles Carey, l’économiste américain le plus influent du XIXe siècle, a indiqué que l’argent permettait l’association. Cependant, il indiquait que la centralisation de la monnaie avait provoqué l’implosion de Rome, l’empire étant alors pourri par le trafic. En effet, l’argent devenait un but. La centralisation de la monnaie permettait à la finance italienne d’avoir des biens en ne créant que de l’argent. Il s’agissait donc pour la population de gagner de l’argent par le négoce, négoce qui appauvrissait les producteurs locaux, y compris ceux de l’Italie. Nous constatons ce problème en Europe actuellement.

Si on ne veut pas imploser son pays à cause de la monnaie, il est nécessaire de favoriser la créativité tout en militant pour une monnaie publique productive, monnaie dépendante d’une nation, monnaie publique parce que créée sans dette privée, monnaie productive aidant les industries n’apportant pas d’inflation, parce que les produits supplémentaires de qualité apportent de la valeur à l’argent.

Pour les licences libres, l’association c’est la vitesse de la lumière, si votre œuvre est visible. Autrement dit, votre œuvre peut inspirer un maximum de monde rapidement grâce à l’informatique et à l’internet, si vous rendez visible votre œuvre pour le monde entier ou pour votre langue favorite. Le français est utilisé en Afrique et connaît donc en ce moment un développement conséquent, puisque ces pays développent leurs infrastructures grâce à la monnaie productive publique chinoise.

Ainsi les services publics, permis par une monnaie publique, permettent de financer les logiciels libres publics, permettant une sûreté, une efficacité, une distribution dans le monde entier. On finance aussi l’économie de la contribution en demandant de diffuser en libre, permettant alors un développement de l’agriculture et de l’industrie sans précédent, avec aussi les grands travaux, que la monnaie publique permet.

Si vous êtes développeur de logiciel, technicien ou artiste et que votre création est très intéressante, sachez que celle-ci ne sera pas forcément distribuée. En effet, La finance rachète des entreprises pour empêcher la concurrence. La concurrence financière consiste effectivement à créer des monopoles pour augmenter les prix ensuite. Par exemple, il n’existe en écran sans lumière que des écrans noir et blanc, alors que des écrans couleurs sans lumière ont été créés, que ces écrans Mirasol et Liquavista ont fait l’objet de montées des prix de licence, tout ça pour empêcher leur diffusion. La non diffusion des écrans sans lumière permet d’empêcher la distribution du domaine public humain, dont certaines œuvres sont plus intéressantes que les œuvres actuelles, notamment celles de Platon, De Cuse, Kepler, Denis Papin, Leibniz, Lazare et Sadi Carnot, Carey, Riemann, Plank, Einstein, Vernadsky.

Alors, comment pouvoir diffuser une création logicielle sans qu’elle soit détruite par l’exclusivité. S’il s’agit d’un plan ou d’un logiciel, la licence GPL permet de diffuser l’œuvre tout en obligeant le partage aux États-Unis, grâce à la fondation GNU. GNU défend surtout les œuvres aux limites de l’humain voire celles qui sont sur leur site web. En effet, des projets GNU sont créés quand des manques sont observés. Aussi la licence GPL possède une clause de non responsabilité, que vous pouvez mettre en avant dans votre "lisezmoi.txt".

S’il s’agit d’une œuvre artistique il existe les licences Creative Commons, qui permettent des déclinaisons, pour garder certains droits d’auteur, comme la non-modification, la non-commercialisation, la citation de l’auteur inclue dans la GPL. Plus tard, vous aimerez sans doute la licence SA, qui permet de propager plus facilement son œuvre.

Alors vous référencez votre œuvre dans les sites web de ou des outils, du domaine, dans différentes langues. Il existe archive.org pour tous les domaines. Il existe pour les logiciels des sites web comme framagit en France, savannah.gnu.org pour être aidé par GNU, bitbucket si vous voulez être aidé par des commerciaux américains. Vous pouvez aussi publier des articles sur linuxfr pour le libre, sur developpez pour les logiciels, sur agoravox si c’est en rapport avec l’actualité, sur openclipart si c’est un fichier vectoriel dans le domaine public, sur flickr sinon.

Si vous envoyez vous sources sur archive.org ou dans un gestionnaire de version comme framagit, alors vous pouvez constater la popularité de votre œuvre gratuite. Alors on voit véritablement la valeur ajoutée de votre œuvre, en fonction des téléchargements. N’oubliez pas un forum comme framalistes par exemple.

Economie Libre : Matthieu Giroux : Free Download, Borrow, and Streaming : Internet Archive